samedi 9 août 2014

Phase 1: échec... on passe à la phase 2



Ecrit le jeudi 3 novembre 2011



Deux mois se sont écoulés, et pas d’amélioration. Enfin si, une petite amélioration tout de même avec la diminution des symptômes, mais les douleurs reviennent au galop dès que je marche plus de 10min ou de manière un peu soutenue. La quinzaine de séances d’acupuncture n’ont hélas eu aucun effet escompté, les semelles faites par le podologue n’ont pas été miraculeuses et le résultat des mobilisations de l’articulation sous-talienne par l’ostéo reste mitigé.

Par ailleurs les douleurs à l’épaule droite, qui avaient pratiquement disparues après un mois et demi d’arrêt de natation, sont revenues en plus fort après à peine un essai de 30min à la piscine, et le pire c’est qu’elles sont devenues bilatérales et présentes au moindre effort voire même au repos, donc de nouveau arrêt de la natation. J’ai eu également des séances avec une physio très sympa, qui a constaté un conflit de la bourse sous-acromiale ainsi qu’une contracture de tous les muscles du cou et du dos. Après 7 séances de triturage douloureux (eh oui, je suis maso) ça a l’air de tendre vers le mieux, mais j’appréhende le retour à la piscine. Ces douleurs d’épaules ne sont pas normales au vu de leur présentation (elles auraient normalement dû passer avec repos conséquent et l’arrêt de la natation de un mois et demi) et surtout elles durent depuis déjà 4 mois ! Je me demande s’il n’y a pas une maladie inflammatoire ou rhumatismale là-dessous, et grâce à des contacts et pistons à l’hosto j’ai pu avoir un rendez-vous chez un médecin du sport spécialisé dans les problèmes d’épaules la semaine prochaine, au lieu de devoir attendre plusieurs mois si j’avais dû passer par la secrétaire.


Pour en revenir à la cheville, c’est donc un échec du traitement par le repos, ostéo, acupuncture et semelles. On passe donc à l’étape suivante : j’ai eu droit il y a deux jours à une infiltration test de l’os trigone avec un anesthésique local (la lévobupivacaïne car de plus longue durée que la lidocaïne) par mon médecin du sport orthopédiste. Après l’infiltration j’ai été tester la cheville et j’ai réussi à marcher une heure à 5km/h sans m’arrêter… «exploit» que je n’avais plus pu faire depuis 4 mois et demi ! J’ai senti des paresthésies au niveau du calcanéum et de l’arrière pied mais pas les douleurs habituelles qui me prennent au bout de 10min. Le lendemain, une fois l’effet de l’anesthésique estompé, j’ai eu des douleurs au niveau des tendons  et muscles péroniers, peut-être à cause de la sollicitation inhabituelle de la marche. L’idée était donc de voir l’effet de l’infiltration d’anesthésique, et dans le cas où il y aurait un résultat positif (dans mon cas marcher une heure sans douleur), procéder à une infiltration par un corticoïde (Kenacort) que j’ai eu ce matin.

Maintenant pour la suite, c’est 5 jours pendant lesquels je dois essayer de solliciter le moins possible le pied, puis après reprendre très progressivement avec de la marche, un peu de vélo etc. Si l’évolution est favorable, je pourrais essayer un tout petit footing sur sol mou au bout de quelques semaines. Il est possible qu’on doive faire plusieurs injections de corticoïde pour réussir à venir à bout de l’inflammation mais en prenant garde à ce qu’elles soient espacées d’au moins 4 semaines. Je retourne donc chez mon doc du sport dans 6 semaines pour un contrôle, voire une seconde infiltration si nécessaire.

L’évolution se fait donc à une allure d’escargot… j’espère que ça va réussir et ainsi éviter l’opération.



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