samedi 9 août 2014

Traitement de choc !!!



Ecrit le lundi 26 novembre 2012




Pas de nouvelle, ben… pas de nouvelle ! Début novembre, rdv de contrôle chez le doc du sport : persistance d’une douleur résiduelle au niveau de la périostite tibiale G bien localisée sur environ 2cm de longueur juste au dessus de la malléole interne, qui s’accroît au moindre coup de pédale même en moulinant (ça fait des siècles que je n’ai plus roulé autrement qu’en moulinant sans résistance sur du plat…) et dès que je marche un peu plus que le strict minimum. Pour lui, ça évoque une fracture de fatigue même s’il est quasi sûr qu’il n’y en a pas… mais bon, « quasi » c’est pas 100% et le traitement qu’il voudrait me faire essayer c’est les ondes de choc, efficace pour les périostites mais contre-indiqué en cas de fracture de fatigue ! Donc une nouvelle imagerie s’avère indispensable avant de commencer les séances.

J’avais de toute façon déjà un examen de la cheville D par PET-CT prévu, donc du coup j’ai fait les 2 en 1. Bilan pour la cheville D, présence de l’os trigone mais sans hyerfixation scintigraphique donc non évocateur d’un os trigone symptomatique et d’un conflit. Verdict final d’un chirurgien orthopédique spécialiste du pied : pas de sanction chirurgicale à moins que les douleurs n’empirent vraiment ; bref, j’ai mal, personne n’arrive à expliquer ce que c’est exactement ni comment ça se traite… donc en résumé fais avec et démerde toi toute seule, super !



Pour le tibia G, la fracture de fatigue a pu être exclue, au moins ça. Rdv pris avec Olivier, un physio qui pratique les ondes de choc. De ce que j’avais pu lire sur internet et les forums, en gros c’est une machine qui envoie des ODC radiales produites par une impulsion pneumatique qui produit un effet mécanique direct sur les tissus et les structures se trouvant dans la zone traitée. L’énergie délivrée est calibrée de façon à ce que les tissus sains soient respectés. Les tissus lésionnels présentent des caractéristiques mécaniques différentes des tissus sains ; ils sont moins résistants et moins élastiques que les tissus sains, ce qui fait qu’ils vont être fragmentés par les ODC.
Suite à ça, il va se créer une néo-vascularisation de la zone traitée qui permettra d’assurer un « nettoyage » de la partie lésionnelle, puis une cicatrisation de celle-ci.
L’efficacité des ODC dépend donc de l’évolution pathologique des structures traitées; il faut que les processus de nettoyage et de cicatrisation soient encore possibles, ceci supposant qu’une partie des tissus n’est pas pathologique et puisse servir de «tuteur» lors de la cicatrisation.

Je m’attendais à ce que ça soit douloureux… mais je ne m’imaginais pas à quel point !!! Le protocole efficace est normalement de 6 séances à 2000 coups, mais pour la 1ère fois Olivier me fait une fleur et ne programme que 1000 coups… ça a duré je pense environ 3 à 4 minutes mais ça m’a semblé une éternité et je pense ne jamais avoir eu autant mal de ma vie ; j’ai vraiment eu l’impression que là, s’il ne l’était pas encore avant, mon tibia s’était bel et bien pêté sous les coups répétés, comme si on me frappait le tibia avec une barre à mine ! A tel point qu’après la séance, je ne pouvais plus poser le pied par terre, j’ai boité toute la soirée et un tibia aussi douloureux qu’au pire moment de la périostite il y a quelques mois en arrière avec un bel hématome… réminiscence de très mauvais souvenirs qui m’a fait regretter d’avoir commencé ce traitement. Voilà une petite vidéo assez explicite dénichée sur Youtube… apparemment pour le traitement de tendinites genre au tendon d’Achille ou rotulien ça fait moins mal, mais pour les périostites au tibia, c’est juste insupportable, genre la mort qui tue. 


Pour la 2ème séance j’avais essayé de me « préparer » en glaçant à fond le tibia juste avant et en emportant mon ipod pour mettre une musique à fond les oreilles histoire de distraire mon attention des « tactactactactactactactactactac….. » du pistolet : Gangnam style hé hé ! Bref : 1400 coups, un peu moins mal mais à certains endroits c’était encore très douloureux. Re-bel (rebelle ?) hématome qui était encore bien présent jusqu’à la 3ème séance, où j’ai voulu tester la crème anesthésiante Emla, mélange de Lidocaïne et de Prilocaïne… bah ouais, faut bien que mon boulot serve à quelque chose quand même ! Verdict : à part anesthésier l’épiderme (et encore !) ben ça fait que dalle comme effet et j’ai eu de nouveau assez mal pendant les 1600 coups cette fois. Arrive la 4ème séance : mon tibia entier est devenu hyper sensible, depuis le haut juste sous le genou jusqu’à la malléole interne… du coup je n’ai eu droit qu’à 1000 coups et de moindre intensité il m’a semblé. Par la suite, un bel œdème tout le long du tibia et un bel hématome qui s’étendait derrière et sous la malléole, douloureux au moindre frottement de la chaussure ; les douleurs ont bien durée au moins 5 jours après puis ont diminué petit à petit même si aujourd’hui, 12 jours après ça reste encore bien gonflé, bleu et très sensible.

Du coup, vu la réaction de mon tibia Olivier a décidé d’arrêter les ODC, je n’aurais eu donc au final que 4 séances au lieu des 6 prévues… Maintenant je laisse au repos le temps que ça se calme, donc toujours pas de vélo, pas de reprise càp à l’horizon, juste de la natation. L’hiver qui approche et le temps pourri ne vont également pas favoriser une reprise prochaine… La loose…




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