Ecrit le vendredi 14 janvier 2011
Année 2010
Bilan très positif pour cette 1ère
année de triathlon : mes retrouvailles avec la natation et la découverte
du cyclisme et de la course à pied d’où je suis partie de zéro. Les progrès
sont là mais la marge d’amélioration reste encore immense d’autant plus que je
n’avais pas voulu suivre un plan d’entraînement trop spécifique ni trop
rigoureux au risque de me dégouter à nouveau de l’effort ; j’ai surtout
voulu privilégier le plaisir de faire du sport et ne pas en arriver au point de
faire les entraînements plus par « devoir » que par envie.
Cela m’a également permis de
découvrir plein d’endroits que je ne connaissais pas du tout lors des sorties
longues à vélo avec Aurélie tels que le tour du lac Léman, la vallée Verte,
plein de coins de la Haute-Savoie et aussi une floppée de cols : Les
Glières (mon tout premier !), le Marchairuz, la Barillette, la Givrine, la
Colombière, les Aravis, Saxel, Cou, Feu etc.
A noter deux week-ends
mémorables : le premier en mai avec Marine et des amis à elle pour
l’ascension du Mont-Ventoux par Sault et le second avec Aurélie en juillet pour
faire la reconnaissance du parcours de l’Embrunman où nous avions
malheureusement été arrêtées au sommet de l’Izoard par des monstres orages et
éclairs, ou plutôt heureusement… car j’étais de toute manière complètement
cuite. Toutes ces ascensions m’ont surtout ouvert les yeux sur ma nullité dès
que ça commence à être raide et m’ont confortée dans ma conviction que je n’ai
pas du tout le profil de grimpeur.
Côté club je n’ai aucun
regret d’avoir choisi le Tricana, bien au contraire ! Je trouve que l’on
bénéficie beaucoup à faire partie d’un club et dans mon cas: l’encadrement par
deux coachs super sympas et disponibles, l’émulation aux entraînements, les
créneaux piscine, les nouveaux potes, les conseils précieux des anciens,
l’ambiance sur les courses et les déplacements en groupe… Les avantages d’un
petit club par rapport à un grand, que certains autres pourraient considérer
comme des désavantages, ont été pour ma part le fait de connaître tous les
membres, d’avoir eu un programme personnalisé en fonction de mes capacités et
de mes objectifs, d’être en petit nombre dans la ligne d’eau et surtout de ne
pas avoir la pression (ou l’impression) de devoir sortir des perfs pour être
accepté dans le groupe. Il est vrai que l’absence de sorties vélos et
d’entraînement càp en groupe peut représenter un frein pour certaines
personnes, de même que le fait de ne pas être entouré de plein d’autres gars du
même niveau pour se tirer la bourre aux entraînements.
Ce que je regrette un peu c’est que, même si nous avions été plusieurs à être allé à Rapperswil et que le voyage tous ensemble était vraiment super, je me suis retrouvée seule sur mes deux derniers triathlons. J’ai bien sûr rencontré des amis une fois sur place mais c’est vrai que le voyage en solo ne m’a pas plu car, en plus d’être complètement stressée par la course, je me suis vraiment sentie seule au monde et j’enviais tous ceux qui étaient venus en bande.
Cette année je suis au TriSalève, dont je connais déjà plusieurs membres devenus de très bons amis après le stage à Argelès et Cublize. En plus il y aura un déplacement club pour Roth 2011 et nous sommes une quinzaine à être inscrits.
Côté courses, quatre triathlons au compteur: deux half et deux IM… ça a dépassé toutes mes espérances, moi qui ne visais que Rapperswill au départ ! Quand j’ai voulu faire Copenhague et Barcelone beaucoup de personnes m’avaient dit que c’était trop, trop tôt, pas raisonnable et, même si l’augmentation de l’entraînement a suivi en conséquence et que ça s’est soldé par une blessure à la jambe droite (sur laquelle je reviendrai plus tard) je ne regrette absolument rien, je me suis éclatée sur chacune des courses et si c’était à refaire, je referai exactement la même chose…
Année 2011
Cette
année l’objectif principal sera Roth le 10 juillet. On sera un bon groupe du
TriSalève et même si je suis la plus nulle, je sens que ça va être vraiment
super et j’ai hâte d’y être !
J’ai décidé de m’entraîner
plus sérieusement et suis maintenant aussi coachée par Pierre, un ami et
collègue qui a fait de nombreux IM dont Hawaï et Embrun ! Le plan général
se base principalement sur celui de Guy Hemmerlin. On a commencé ensemble en
décembre et ça donne cela dans les grandes lignes :
Résumé
des Phases
1. La période de préparation générale (13
semaines)
- la phase
de reprise : 5sem jusqu’à fin décembre 2010
- le
travail foncier : 8sem jusqu'à fin février
2. La phase spécifique orientée (VMA) (5
semaines)
-
l’intensification de l’entraînement : 3x10j avec 2-3j de récupération
entre, jusqu'au 3 avril
- la
régénération : 1sem jusqu'au 10 avril
3. Période de préparation spécifique longue
distance (13 semaines)
- Phase
foncière : 6sem jusqu'au 22 mai
- Récupération
active : 1sem jusqu'au 29 mai
-
Préparation spécifique : 3sem jusqu'au 19 juin
- Phase
pré-objectif : 1.5sem jusqu'au 30 juin
- Phase
d’approche : 10j d'affûtage jusqu'à l'objectif de Roth le 10 juillet 2011
Le
plan a été un peu remanié à cause de ma blessure à la jambe et du fait que je
n’ai pas pu recourir depuis mi-octobre jusqu’à maintenant. La phase foncière
vient de débuter et j’augmente progressivement la charge de travail sur une
base de 2 séances nat, 3 séances vélo, 1 séance PPG et 1 jour de repos par
semaine. Pour le moment la partie vélo se fait sur home trainer mais le beau
temps semble pointer le bout de son nez et j’essaierai le plus rapidement
possible de faire des sorties à l’extérieur. Côté natation je continue à nager
avec mon ancien club et me fie en toute confiance aux entraînements de Nicolas
et Giuseppe. Finalement c’est en càp où j’ai vraiment un très grand retard sur
le programme ; je devrais normalement en être à 40km sur 3 séances par
semaine et pour le moment c’est juste… le néant… ça commence à me stresser pas
mal car préparer une distance marathon en six mois est plutôt limite et les
semaines continuent à défiler à toute vitesse sans que je puisse faire grand
chose. Mais je prends mon mal en patience et ne saute pas d’étape dans le
processus de guérison car je ne veux absolument pas bousiller toute une saison
à cause d’une reprise trop précoce : le mot d’ordre est patience, même si
c’est extrêmement frustrant.
Avec
la reprise du boulot j’essaie de me tenir le plus fidèlement possible au
programme mais ce n’est pas évident avec les horaires et surtout avec la
fatigue. Nombreuses ont été les fois où la paresse aurait très facilement pu
prendre le dessus mais maintenant que je dois « rendre des comptes »
à Pierre ça donne une motivation de plus à aller s’entraîner, surtout
qu’ensuite je peux discuter avec lui des séances et avoir un feed-back.
J’apprends également à faire attention à ma fréquence cardiaque et aussi à prendre
mes puls au réveil… choses que je ne faisais jamais auparavant. Pour le moment
je travaille aux sensations en attendant de passer un test VMA et PMA pour
connaître mes différentes zones et pouvoir être plus précise au niveau cardio
par la suite.
Des
réjouissances sont au programme et font partie intégrante de la
préparation : retour à Argelès chez Yves Medina pour une semaine de stage
foncier en février et une en mai pour le spécifique. Quelques courses de 10km
en mars dont Presinge et Bernex… si j’arrive à recourir d’ici là. Et finalement
le 70.3 d’Autriche à St-Pölten le 22 mai que je ferai à type un entraînement.
Donc
pour l’instant ça va bien, croisons les doigts pour que ça reste ainsi. Et surtout sans oublier que le repos fait partie intégrante de l'entrainement LOL
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