samedi 9 août 2014

Cyclotour du Léman 2011



Ecrit le lundi 30 mai 2011



5h30 un dimanche matin à la gare Cornavin… les quais sont déserts à part les habituels fêtards tardifs et, plus insolite, quelques individus vêtus de manière étrange : maillot, cuissard, casque, chaussures qui font clap, clap, clap, et qui promènent tous un vélo… eh oui, c’est aujourd’hui qu’a lieu le Cyclotour du Léman, avec un départ de Lausanne entre 6h30 et 7h30 d’où le lever matinal !

Je retrouve Sandrine et Peter, rencontré à St-Pölten la semaine dernière, accompagné de ses potes. Le train a près de 20min de retard mais ça va on a encore de la marge. Petit-déj pendant le trajet, un des gars dégaine carrément son tupperware de pâtes bolo ! et dire que j’arrive à peine à terminer une banane… Arrivés à Lausanne on enfourche nos vélos pour tracer jusqu’au départ, en croisant déjà sur la route les premiers groupes qui s’élancent sur le tour. Il y a un monde fou mais heureusement plus trop de personne pour récupérer les maillots et les dossards. On a perdu Peter, tant pis, de toute façon il comptait rouler en moins de 5h donc pas du tout le même objectif ! Avec Sandrine on rejoint la file d’attente ; les départs se font par vagues, initialement toutes les 10min puis de plus en plus rapprochés au vu du retard pris sur le timing. La météo du jour s’annonce superbe, peu de vent et pas trop de chaleur vu qu’on va principalement rouler le matin, du moins je l’espère.


On part dans un petit groupe ; dès le départ j’essaie de repérer des personnes que je pourrais suivre et trouve rapidement 3 gars qui roulent ensemble à environ 30km/h. Je me mets dans leurs roues et ne les lâche pas, en me disant que la vitesse est sûrement un peu trop rapide pour pouvoir la tenir tout le long, surtout que je fais la cyclo comme un entraînement de sortie longue, mais pour le moment ça va… on verra bien mais j’imagine bien un objectif de moins de 7h. Vu que tout le monde porte le même maillot, je garde en ligne de mire le cuissard du premier des trois, avec Liberty Bikes écrit dessus donc facile à retenir. Dommage qu’ils s’arrêtent au 1er ravito après 55km.

Je cherche alors un autre groupe à accrocher tombe sur une bande d’allemands, la vitesse est plus ou moins semblable mais ils sont beaucoup moins réguliers avec plein d’à-coups. Dans la montée de Thônon je les dépasse et les lâche, et me résigne à rouler en solo vu que je ne vois plus aucun groupe, mais tout d’un coup un gars me dépasse ; on était dans le même groupe au départ et je le reconnais à son cuissard gris Go Sport. Je prends sa roue en me disant que c’est toujours quelques km de gagnés, mais plus le temps avance et plus je me rends compte que c’est juste parfait car il roule super régulier dans les 30, et je me prends à imaginer un tour bouclé juste sous les 6h… genre 5h59 ce serait trop bien ! On n’arrête pas de reprendre des cyclistes isolés et dans les montées, pour la 1ère fois j’arrivais à accélérer (vu qu’il accélérait) au lieu de tomber la plaque comme à mon habitude !

On atteint Genève et on se retrouve coincé au milieu du trafic vers le pont du Mont-Blanc, on slalome comme on peut en évitant de déclipper mais ces alternances de freinage et de relances cassent complètement et fatiguent les jambes. On continue toujours sur le même rythme même si sur la portion jusqu’à Lausanne je commence à sentir la fatigue et la déshydratation, on trace quand même lors des ravitos et mes bidons tiendront juste. Finalement je reconnais l’arrivée au Stade Pierre-de-Coubertin. Petit coup d’œil sur la Garmin : 5h49 pour un peu plus de 175km, j’y crois pas, c’est trop cool surtout en mode entraînement mais le drafting y est pour beaucoup !

Le temps de discuter un peu avec Mr Go Sport, de le remercier, de me ravitailler un peu et je pars à la recherche du stand Compressport tenu par Jérôme du TriSalève. D’ailleurs c’est lui qui me reconnaît en premier. On discute, il me montre les différents modèles et, quelques essais plus tard, je repars avec une paire de manchons et une de full-legs.



Voilà, la période de foncier suivie de la semaine de récupération est terminée. Je pars maintenant sur une phase de préparation spécifique d’environ 3 semaines, où l’entraînement sera vraiment orienté ironman avec une augmentation de la charge de travail et des séances de qualité (Guy Hemmerlin). Le seul hic qui, j’espère, sera vite résolu, c’est la sensibilité à la cheville et au tibia D depuis le half de St-Pölten. Je n’ai pu recourir que 30min depuis et pour l’instant les entraînements de càp sont en stand-by…

Mais en attendant… place au Triathlon pimpin style represent©  !!!



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