samedi 9 août 2014

La Team SPOMI au relai XL de Gérardmer 2012



Ecrit le lundi 3 septembre 2012



Vendredi 31 août, après une garde de nuit bien fatiguante, départ en train direction  l’Alsace pour y retrouver Mickaël alias Millke et Guillaume alias Sguigui, deux potes du « Salon » d’Onlinetri, pour faire ensemble le triathlon de Gérardmer en relai ! 
Arrivée vers 16h à Colmar où Mickaël vient me récupérer pour aller directement chercher les dossards ; il nous faudra environ 1h de trajet pour arriver à Gérardmer, sur des routes sinueuses mais pittoresques des Vosges, terrain favori des entraînements vélo de Mickaël, notamment le col de la Schlucht… Il pleut à grosses gouttes, il fait froid et gris ; si le temps reste ainsi le lendemain, la course ne sera pas une partie de plaisir ! ça me rappelle beaucoup la météo qu’on avait eu à La Bresse pour la Strongmanrun en 2010… pas de chance pour mes deux uniques séjours dans les Vosges !

A l’espace LAC nous récupérons nos dossards n° 1359 : la Team SPOMI, pour S (sguigui) – PO (poolio) – MI (millke) nos pseudos sur OT. Ça fait un peu penser à Champomy, mais ça on le gardera pour l’après-course J. Nous recevons chacun un t-shirt en cadeau, par contre que des tailles L et plus… encore un de plus qui va finir en pyjama ! Je croise Xavier, un triathlète qui était aussi en stage à Argelès ainsi qu’à Barcelone ; ce week-end il sera arbitre. Ensuite retour à Ingersheim, jolie ville tranquille avec ces maisons alsaciennes typiques (j’adore) pour dîner avec la petite famille adorable de Mickaël, puis direction l’hôtel pour me reposer. Malgré la fatigue et debout depuis plus de 24h le sommeil tarde à venir, pourtant le stress n’est pas en cause : la partie de la course que je fais, à savoir les 1900m de natation, ne me fait pas peur du tout, je nage plus que cette distance aux entraînements…



Samedi 1er septembre : arrivée sur Gérardmer sous un ciel toujours gris mais sans pluie, c’est déjà ça ! Il fait cependant bien froid, moins de 10°C. On retrouve Guillaume au parc à vélo, puis on se dirige vers le départ de la natation à quelques centaines de mètres de là. J’enfile ma combi tout en regardant les bonnets jaunes et bleus passer, ce sont les individuels qui partent 10 minutes avant les relais. Le stress commence à monter un peu, je me sens complètement oppressée dans cette satanée combi, et envisage sérieusement d’en acheter une sans manche. Bref, je laisse finalement mes affaires aux gars et rejoins la berge du lac pour assister aux départs des individuels ; ils sont vraiment nombreux, plus de 1000, je n’aimerais pas être parmi eux… Petite mise au point du parcours auprès de Xavier (je sais, j’y suis allée complètement à l’arrache et aurais au moins pu étudier un peu plus attentivement le tracé bien détaillé sur le site internet). J’ai les pieds congelés et qui font mal à force de marcher sur les petits cailloux mais heureusement le coup de pistolet est donné et on peut enfin s’élancer dans l’eau.


Les 100 premiers mètres sont comma d’habitude un peu chaotiques avec des pieds et des mains qui sortent de nulle part, heureusement je ne me prends aucun coup, puis le peloton commence à s’étirer et je peux poser ma nage… enfin… façon de parler ! J’adopte automatiquement de façon spontanée la respiration 2-temps (qui a le don de me donner tout de suite un point à l’aine gauche, comme d’hab) tout en me maudissant de ne pas m’être entraînée à ça en piscine.

L’eau est à 19°C, super bonne et pas froide, par contre on n’y voit rien hormis ses propres bras et les jambes des nageurs juste devant soi. Je me retrouve rapidement quasi tout à droite du pack, avec juste une ou deux autres personnes dans mon champ visuel quand je respire à droite (dont une au bonnet bleu avec qui je nagerai quasiment à la même vitesse jusqu’à la sortie à l’australienne) mais ce n’est pas grave car la trajectoire vers les bouées jaunes me semble assez correcte. La première ligne droite se passe moyennement bien, je n’arrive pas à bien exécuter la phase de poussée avec les bras à cause de la combi ; par contre les douleurs aux épaules que je redoutais tant ne sont pas apparues ! OUF, grand soulagement ! Après la bouée jaune du fond c’est virage à droite pour une nouvelle ligne droite jusqu’à la base nautique sur la rive opposée ; là les sensations deviennent meilleures et je commence à remonter pas mal de bonnets jaunes, dont certains semblent vraiment dans le dur… La sortie à l’australienne est un peu casse-patte, pas beaucoup de place sur la berge et pourtant on n’était pas nombreux à sortir en même temps, j’arrive quand même à me prendre des petites branches d’arbre en pleine tronche. Replongée dans l’eau, j’ai le souvenir qu’il doit rester environ 500m avant l’arrivée, dernière bouée jaune et on vire tout à gauche. L’arche d’arrivée est bien visible et c’est là que je commence à mettre des jambes et à accélérer le rythme, vu que j’en ai tout bientôt fini. La T1 est un peu brouillon (eh oui, j’aurais aussi du au moins reconnaître le trajet de la sortie de l’eau jusqu’au vélo grrrr), je me perds dans les rangées et retrouve enfin mes équipiers pour refiler la puce à Mickaël qui s’élance comme un diable sur le parcours vélo. Mon temps nat : 32’20, mieux que ce que je pensais au vu des sensations dans l’eau, et très satisfaisant en regard de mes entraînements depuis ma blessure à l’épaule il y a un an (jamais nagé plus de 800m crawl d’affilé) et surtout malgré cette épaule droite toujours faible.



Je me change, puis accompagne Guillaume pour retirer son dossard du CD le lendemain. La sensation de froid est quand même bien prenante et augmente au fur et à mesure que le temps avance, je vais terminer complètement congelée à la fin de la journée. On se pose ensuite sur la fin du parcours vélo pour voir les triathlètes passer. Mickaël est très régulier sur ses 3 boucles, il a l’air d’avoir la pêche ! Il nous racontera plus tard qu’il faisait vraiment froid particulièrement dans les descentes, et qu’ils n’y voyaient pas à 10m à cause du brouillard ! Mais il a bien géré son effort en ne partant pas à fond, et rentre au parc après 4h28 de course. A noter que c'est un parcours difficile avec plus de 1900m de D+ pour 93km au total.


Guillaume s’élance alors sur la càp, avec une petite appréhension sur une douleur au genou gauche qu’il s’est fait deux semaines auparavant au trail du Galibier ! Avec Mickaël on passe vite à sa voiture pour qu’il se change, et à notre retour on voit Guillaume filer comme une fusée sur son 3ème tour, il est bien parti pour faire une belle perf. Le temps de se ravitailler rapidement et on se poste à 50m de l’arrivée pour terminer tous les trois ensemble dans un sprint de malade. 1h34 pour le semi-marathon, un temps canon pour Guigui ! Au final 6h38 pour la team, 33ème équipe mixte.


Le ravito d’arrivée est dans une petite tente très exiguë, pas vraiment pratique avec tous les athlètes qui stagnent sur le passage, mais bon aucun de nous n’a vraiment faim donc on ne s’éternise pas. On ramène toutes nos affaires à la voiture, puis c’est l’heure de dire au revoir à Guillaume qui retourne sur Nancy. Bref, une super course malgré une météo peu clémente, en compagnie de supers potes… que du bonheur !!! A refaire, c’est sûr J




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