Les jours passent et se ressemblent...

Ecrit le samedi 7 avril 2012

Deux mois après la dernière consultation, je me retrouve de nouveau assise en face de mon doc du sport avec la triste constatation que rien n’a évolué… 

et l’impression de ne faire que me répéter : la gêne à la cheville est toujours présente, avec des périodes meilleures où je pourrais presque croire à une amélioration durable si je me laissais emporter par l’euphorie, mais les « rechutes » arrivent inévitablement juste après avec une alternance entre douleurs sous le talon, derrière le talon, dans l’arrière cheville, à l’insertion du tendon d’Achille, contractures au mollet… bref, un cercle vicieux sans fin. Aucun effet des séances avec le physio où j’ai l’impression qu’on s’est installé dans une petite routine tranquille où il se limite à des petits massages à chaque séance sans faire plus ni essayer de trouver la chose qui cloche… tant que j’ai des ordonnances et que ça paye… c’est peut-être totalement faux mais c’est ce que je ressens, dommage, je me demande même pourquoi je continue à y aller.

Donc toujours le néant côté càp, les deux tentatives de reprise avec alternance de marche et càp se sont soldées par un échec et là je n’ose même plus tenter… à quoi ça sert d’insister à tout prix à vouloir trottiner des 100m à 8km/h ? Très certainement à rien, seulement me rassurer d’un point de vue psychologique de savoir que je suis capable de pouvoir reprendre, mais bon même ça c’est raté, donc pas que je baisse les bras mais je mets la càp en standby pour le moment.

Heureusement que pour les 2 autres disciplines ça va un peu mieux. Pour la natation j’arrive enfin à nager des distances correctes malgré des douleurs à l’épaule droite toujours présentes ! Mais contrôlables en nageant tranquille et en fuyant les appuis. Bref, je poursuis comme ça tant que ça tient ; je commence même à avoir mes petites habitudes à la piscine du Livron, à retrouver des potes tel jour à telle heure au fil des semaines, par exemple ligne d’eau n°4 les vendredis midi, n’est-ce pas Raphaël si tu me lis :-) . Ou aussi un autre triathlète que je croise les dimanches matins, qui prépare cette année Lanza, le LD de l’Alpe d’Huez et Cozumel, rien que ça ! (comme je l’envie !!!).

Pour le vélo j’ai beaucoup de mal à allonger les distances. Bien sûr il y a une nette amélioration par rapport à 6 mois plus tôt, mais en ressortant mon carnet d’entraînement de l’année passée, je ne peux que constater mon manque de condition physique. A la même époque je faisais déjà « facilement » des sorties de plus de 100km, ce qui me semble totalement inconcevable au jour d’aujourd’hui. C’est clair que le contexte est totalement différent, mais ça fout quand même un sacré coup au moral de voir tout ce qu’on est plus capable de faire…

Bon, pour en revenir à cette consultation avec le doc du sport: après un petit examen, il trouve qu’il y a toujours cette dysfonction sous-talienne avec un calcanéum complètement bloqué surtout en éversion. Je lui demande alors ce qu’il en est par rapport du conflit avec l’os trigone ? Est-ce que ce sont deux choses finalement complètement séparées et qui n’ont rien à voir ? Est-ce que finalement cet os avait quelque chose à voir avec les douleurs ou non ? Il me répond que l’os trigone a sûrement joué un rôle dans la pathologie… à savoir si c’était l’effet déclencheur ou alors plutôt s’il continue à entretenir l’inflammation, ça c’est plus difficile à dire. Donc premièrement s’occuper de cette fichue articulation sous-talienne et essayer de la débloquer à tout prix. Si pas d’amélioration d’ici 2-3 mois on fera une imagerie dynamique par US de la cheville pour voir si l’os trigone est bien la cause d’un conflit. Si oui, alors il faudra envisager une opération pour l’enlever…

Donc super… c’est un peu retour à la case départ avec cette sous-talienne. Comment et pourquoi ça pourrait s’améliorer maintenant alors que ça fait depuis septembre 2011 déjà qu’on avait ce diagnostic et que malgré être passée entre les mains de 3 personnes (un ostéo, une physio et maintenant un physio-ostéo) qui ont essayé vaguement de faire « craquer » la cheville pendant la 1^ère séance avant de se cantonner à des petits massages de la cheville et du mollet depuis tout ce temps, ça n’ait absolument rien changé ? Je peux pas dire qu’ils ne sont pas bons juste parce que ça n’a pas guéri chez moi, et  en plus ils m’ont été recommandés par deux docs du sport différents, donc ils doivent quand même savoir ce qu’ils font, non ?

Bref, cette situation me rend irritable et de mauvaise humeur… envie par moment de tout envoyer balader. RDV au prochain épisode, où je pourrais sûrement à nouveau faire un copier-coller de ce qui s’est passé ces derniers mois… VDM… Surtout quand je vois défiler les mois à toute vitesse, que la saison de tri se rapproche de plus en plus et que je garde tout de même un petit espoir secret de triathlon cet été.

Petite pensée à Pascal qui galérait à cause d’une hernie discale, j’ai l’impression que ça a l’air d’aller beaucoup mieux et que c’est bien reparti pour sa prépa pour Vichy! A irontri en espérant que sa blessure au mollet ne soit pas trop grave et qu’il puisse se lancer sur le Hardman. Et à David, compagnon d’infortune de blessure de cheville, en espérant que ça aille mieux pour Barcelone.