Après 4 années sur Overblog, j'ai malheureusement été contrainte de migrer mon blog, ceci suite à leur nouvelle politique de développement qui a consisté à bombarder les blogs gratuits de publicités extrêmement agressives... sans nous laisser de choix, ou alors celui de payer pour les masquer! Quel dommage... je m'étais attachée à ce blog, mais ce n'est pas grave: je vais rapatrier tous mes anciens articles (avec leur date d'origine et les anciens commentaires) et poursuivre l'aventure ici !!! Et ne vous inquiétez pas... je ne vais pas (trop) verser dans le Hello Kitty LOL
Ecrit le mardi 28 décembre 2010
Je
me présente, Poolio, petite triathlète pimpin au niveau plus que modeste, et
c’est un euphémisme. J’ouvre ce blog en guise de journal de bord pour vous faire partager ma passion du triathlon
longue distance… à travers les hauts et les bas, les joies et les déceptions,
les rires et les pleurs, les entraînements et les courses, les coups de gueule,
les coups de bambous, les nouvelles rencontres… enfin bref, tout ce qui fait la
richesse et la beauté de ce sport exceptionnel !
Mais pourquoi le triathlon?
Je viens de la natation, que j’ai pratiqué depuis ma plus tendre enfance jusqu’à l’âge de 18ans avant d’arrêter à cause des études (ça c’est l’excuse) mais en réalité principalement parce que la motivation n’était plus là et que mes faibles performances n’étaient pas à la mesure des sacrifices concédés en terme de temps et fatigue. Pendant un trou noir de quelques années je suis passée par beaucoup d’autres sports, mais à chaque fois brièvement sans arriver à en trouver un qui me convienne totalement. J’ai été entre autre adepte de fitness et musculation en salle, mais après quatre ans passés dans des cours de cuisse-abdo-fessiers, de step, et à soulever des poids sur des machines de tortures, la lassitude est apparue. J’ai ensuite opté pour le tae-bo et la boxe anglaise : malheureusement le centre a fermé ; puis la nage avec palmes : très bien pendant l’été en piscine extérieure sous le soleil mais qui perd de son charme une fois dans le bassin couvert par un temps de -10°C dehors ; et pour terminer le rugby dans l’équipe féminine du Cern au poste de talonneur, j’ai beaucoup aimé mais trop de blessures récurrentes en ont malheureusement eu raison.
Je viens de la natation, que j’ai pratiqué depuis ma plus tendre enfance jusqu’à l’âge de 18ans avant d’arrêter à cause des études (ça c’est l’excuse) mais en réalité principalement parce que la motivation n’était plus là et que mes faibles performances n’étaient pas à la mesure des sacrifices concédés en terme de temps et fatigue. Pendant un trou noir de quelques années je suis passée par beaucoup d’autres sports, mais à chaque fois brièvement sans arriver à en trouver un qui me convienne totalement. J’ai été entre autre adepte de fitness et musculation en salle, mais après quatre ans passés dans des cours de cuisse-abdo-fessiers, de step, et à soulever des poids sur des machines de tortures, la lassitude est apparue. J’ai ensuite opté pour le tae-bo et la boxe anglaise : malheureusement le centre a fermé ; puis la nage avec palmes : très bien pendant l’été en piscine extérieure sous le soleil mais qui perd de son charme une fois dans le bassin couvert par un temps de -10°C dehors ; et pour terminer le rugby dans l’équipe féminine du Cern au poste de talonneur, j’ai beaucoup aimé mais trop de blessures récurrentes en ont malheureusement eu raison.
En
août 2009, Alain-Stéphane, un collègue et ami, nous propose de participer au
triathlon de Nyon en relai. J’accepte, mais petite joueuse je m’inscris sur la
distance sprint (la plus courte) en natation : 500m… pas énorme pour une
ancienne nageuse, mais j’ai bien compris ma douleur quand je me suis retrouvée
à 8h du matin dans l’eau glaciale du lac Léman à boire des tasses à chaque
respiration, pour ensuite devoir encore grimper une pente interminable avant de
finir ma course et enfin passer la puce au cycliste… huit ans sans nager, ça ne
pardonne pas ! Une fois le souffle revenu et les battements de mon cœur redescendus dans une zone inférieure à
celle de la tachycardie extrême, j’ai pu alors observer à loisir tous ces autres
athlètes qui eux faisaient le parcours
en entier c'est-à-dire nager, enchaîner avec du vélo et terminer par de la course
à pied. Pour moi, c’était encore à ce moment-là juste « un truc de
malade ». Je commence quand même à rechercher sur le net des informations
sur ce sport, à surfer sur des forums, et me passionne en lisant des comptes
rendus de courses sur des blogs de triathlètes amateurs. Arrive octobre et les
championnats du monde Ironman à Hawaii. L’ironman… une épreuve hors norme, un
triathlon format XXL, une distance mythique : 3.8km de natation, 180km en
vélo et un marathon soit 42.195km en course à pied… quelque chose
d’inconcevable pour moi ! Je me connecte à la transmission live de la
course pour y suivre Gregory, un pote
ex-coéquipier de natation, qui a réussi l’exploit de s’y qualifier.
Et là c’est
le déclic : en voyant ces milliers de triathlètes relever le défi, se
battre contre les éléments, souffrir et repousser encore et encore leurs
limites pour arriver au bout de la course, je me dis ça y est, c’est ça que je
veux faire, je veux faire un ironman, peu importe le temps qu’il faudra…
Gregory |
Le triathlon… oui, mais…
En
théorie ça n’a pas l’air si compliqué, mais en théorie seulement : nager
3.8km ok, je me suis déjà enfilée des séances plus du double de cette distance,
mais je dois me rendre à l’évidence que mon niveau actuel est loin, très loin
de celui de mon adolescence qui n’était déjà pas remarquable en soi. Mon
expérience en course à pied se limite aux quelques accélérations que l’on peut
attendre d’un talonneur débutant, donc pas grand-chose et je n’ai jamais tenu
plus de 20min sans m’arrêter sur un tapis de course… on est bien loin du
marathon. Quand au vélo c’est le néant, la dernière fois que j’en ai fait
remonte à une course d’école en 2ème année du collège, et encore
c’était du VTT en descente.
Je
pars vraiment de très bas et le chemin à parcourir est énorme, je m’en rends
compte. Je décide alors de m’inscrire dans un club de triathlon et c’est donc
au Tricana que je vais faire mes premiers pas. Je rencontre le coach Giuseppe
et discute avec lui, il me dit que je pourrais viser un moins de 1h30 sur un sprint
en 2010… j’acquiesce sans oser lui faire part de mon rêve, parler d’ironman
serait juste risible à mon stade actuel. Je me rends régulièrement aux
entraînements de natation 2 fois par semaine donnés par Giuseppe et son frère
Nicolas, notre second coach, et me mets tout doucement à la course à pied. Au
vu du mauvais temps et de l’hiver qui s’approche, la seule chose de notable que
je ferai en vélo sera d’en acheter un, préférant attendre l’arrivée du
printemps pour l’essayer (encore une bonne excuse, plutôt que de dire que
j’avais juste une peur bleue de monter sur un vélo de route).
J’apprends
en novembre que trois autres du club se sont inscrits au half-ironman de
Rapperswil qui aura lieu en juin 2010… sur un coup de tête je m’y inscris
également et le regrette 30 secondes plus tard… comment vais-je y
arriver ? est-ce que je vais y arriver ? il faut que j’y
arrive ! Je ne peux plus reculer, je l’annonce aux coachs qui sont
sceptiques ; ça se comprend, je
débarque comme ça de nulle part et veux déjà jouer dans la cour des grands… va
falloir que je fasse mes preuves.
Et
pourquoi ne pas commencer par des distances plus courtes ? Un découverte,
un sprint, un CD… oui, mais ce sont les longues distances qui m’ont tout de
suite attirée par leur côté endurance et défi, parce que je ne veux pas faire
la course contre les autres mais contre moi-même, pour me prouver que j’en suis
capable, repousser mes limites… Till I collapse…
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