samedi 9 août 2014

Jacadi a dit: stop !



Ecrit le vendredi 5 avril 2013


Qui n’a jamais remarqué que quand ça ne va pas bien, on est soudain très silencieux sur un blog et que les posts se font de plus en plus rares ? (la personne se reconnaîtra ;-) Eh oui, c’est un peu la raison pour laquelle je me suis éclipsée ces derniers temps…



So, what’s up Doc ? Bah pas grand chose hélas. Mon doc m’a fait passer lors d’un colloque multidisciplinaire de médecine du sport (pour les cas désespérés) devant tout un groupe hétéroclite composé de médecins du sport hospitaliers ou installés en ville, de physiothérapeutes, de chirurgiens orthopédiques etc…  Ils ont passé en revue tout mon historique, de long en large et de travers, et au final ils n’étaient pas plus avancés d’un iota que moi sur le comment du pourquoi du parce que. Mais sinon la discussion et les échanges étaient très intéressants. Donc un peu pour meubler ce grand vide et faire comme si on faisait quelque chose, ils ont parlé de nouvelle prise de sang à la recherche d’une maladie inflammatoire, d’une imagerie des épaules et d’exercices de pliométrie chez un physio.

Deux semaines plus tard: le labo est revenu normal, l’échographie des 2 épaules est un « no man’s land » (dixit le radiologue qui l’a faite !) : il y a un épaississement de la capsule, du liquide synovial et de la gaine du tendon du long-chef du biceps mais dont l’origine est peu claire (bref, encore un truc zarb comme j’en ai l’habitude maintenant), par contre le tendon et la coiffe ne présentent aucune lésion. Donc, oui il y a quelque chose qui n’est pas normal mais on ne sait pas vraiment quoi ni pourquoi…

Depuis quelques temps ça a beaucoup cogité dans ma petite tête, à du cent mille à l’heure au moins, déchirée entre deux sentiments : d’un côté il y a ce ras-le-bol ou plutôt cet épuisement mental chronique qui fait je n’ai plus envie de m’acharner à continuer des activités qui ne font qu’empirer la situation. Et pourtant d’un autre côté, j’ai vraiment vraiment beaucoup de mal à renoncer au tri car j’ai l’impression d’avoir à peine pu commencer à découvrir ce « monde », de n’avoir pas pu m’y exprimer au mieux de mes capacités, de n’en avoir clairement pas fait le tour : un goût amer d’inachevé…
Mais c’est décidé, je vais faire un break en vélo et en càp ; pas une petite pause de quelques semaines, non, là ce sera un vrai arrêt d’au moins 1 à 2 ans, car des pauses j’en ai faites des tonnes et des tonnes, même des pauses de quelques mois et rien n’y fait, les problèmes d’une part ne partent pas, et pire il y en a toujours un autre qui vient se surajouter ! Donc là STOP !

J’arrête donc les sports qui entretiennent les douleurs aux jambes, et je me concentre entièrement sur la natation. Le bilan échographique est plutôt rassurant car il n’y a aucune lésion, donc d’après mon doc : oui, je peux nager malgré les douleurs ! J’ai commencé des séances chez un nouveau physio aujourd’hui, apparemment tout est complètement raide et contracté et il a passé une demi-heure à me triturer à mort les muscles (trapèze, pec, grand dorsal). On va commencer par là, voir si c’est un problème de contracture et de souplesse qui cause les douleurs, et si non dans un 2ème temps on regardera pour des exercices de renforcement musculaire (muscles rotateurs, stabilisateurs de l’omoplate).

Ma décision d’arrêter le vélo et la càp et de me focaliser sur la nat n’est pas une décision totalement dénuée d’intérêt non plus hé hé ! Je pense qu’ayant baigné pendant toute mon enfance dans l’ambiance des compétitions de natation, j’ai et je garderai toujours cet esprit compétitif qui fait que je n’arrive pas à me contenter de faire du sport juste « comme ça ». J’ai besoin en permanence d’avoir un challenge qui me fasse avancer et qui me donne l’impression d’exister, de faire quelque chose de bien. Ça peut paraître difficile à comprendre… Et justement, je pense avoir trouvé ce défi qui me fera oublier, le temps d’une seconde, que je n’ai pas été capable en triathlon et que j’ai du jeter l’éponge… un défi un peu ouf mais tellement excitant !!! 


Mais chut, pas un mot de plus ce soir… suite au prochain épisode hé hé ! Voilà juste un petit indice… 






1 commentaire:

  1. De USAT/BAT,

    le ton employé pour cet article est, selon ton caractère d'humeur morose, et pourtant, il y a tjr du positif, quelle force!

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